Le bassin versant de SHASHA est l’un des bassins catastrophiques du groupement Mupfunyi Shanga en territoire de MASISI. Ici c’est dans la chefferie des BAHUNDE sur la route nationale numéro 2.
La nuit du mercredi 08 novembre, une forte pluie a causé d’énormes dégâts dans le village KITUVA (BUHUNGA et SHASHA) ; Kituva est un village riverain du lac Kivu. Des éboulements des terres et fortes inondations ont envahi des maisons d’habitations des populations et en ont détruit 67.
Les faits ont eu lieu entre 20h et minuit, heures de dormir. Les femmes enceintes, les enfants, les personnes de troisième âge et les personnes handicapées ont vécu le pire calvaire de la situation, renseignent les rescapés de cette catastrophe interrogés sur place.
« Des grosses pierres emportées dans les eaux ont blessé certains habitants de KITUVA cette nuit et endommagé les plantes dans certains champs », témoigne MUHINDO, un jeune rencontré jeudi en pleine réhabilitation de sa maison détruite.
Dans son rapport d’évaluation rapide, Caap-Tujitegemee rapporte aussi que des motos, bêtes et le reste des objets de ménages ont été ravagés. Cette situation empêche aux écoliers et élèves de se rendre à l’école, sachant qu’ils n’ont plus de fournitures scolaires moins encore d’uniforme.
L’axe bord-du Lac du territoire de MASISI est victime des régulières inondations surtout en période pluvieuse. Au total 6 personnes ont perdu leurs vies depuis Avril 2022 à la suite des débordements des inondations.
Depuis 2022, CAAP-TUJITEGEMEE travaille avec ZOA dans le projet de transition pour le développement inclusif à l’Est de la RDC TRIDE sous les volets PIP « le Plan Intégré Paysan » et GIRE « Gestion Intégrée des Ressources en Eau. Ce projet encourage les paysans à protéger l’environnement en pratiquant des nouvelles méthodes dans l’agriculture pour la protection du sol.
Les équipes du projet TRIDE qui constate les dégâts à KITUVA continue à proposer des solutions durables pour l’éradication des éboulements des terres et érosions qui se répètent à KITUVA et dans le reste du territoire de MASISI au Nord-Kivu.
Chaque année, nous contribuons au bien-être des communautés qui bénéficient de nos activités sur le terrain. La journée mondiale de l’aide humanitaire pour cette année (19 Août, 2023) est une occasion pour nous de révéler aux nouveaux agents humanitaires qui sont sous-informés des principes de base pour le respect des droits des bénéficiaires. Nous travaillons avec l’appui du PAM sur un projet phare au profit des populations vulnérables du Nord-Kivu.
Les thématiques sur la PEAS nous permet de respecter les principes humanitaires, éviter toute forme d’abus et de harcèlement entre collègue et surtout de traiter avec dignité les bénéficiaires des actions humanitaires. Nos staffs s’engagent à dénoncer les cas des abus, exploitation et harcèlements sexuels dans la communauté et ne doivent en aucun cas en être auteur n’y en être impliqué.
Sachant que nos bénéficiaires sont précieux à nos propres yeux et ceux de nos bailleurs des fonds, aujourd’hui nous partageons une vidéo avec eux et encourageons les acteurs humanitaires du monde à respecter les droits des bénéficiaires.
Depuis plus d’une année, les bénéficiaires du « Projet de renforcement de la Résilience socio-économique des petits exploitants agricoles vulnérables » ne cessent de témoigner sur l’évolution de leurs secteurs. Plus de 15 milles bénéficiaires ont participé aux activités de formation et renforcement des capacités sur la Bonne Gestion et Gouvernance de leurs structures.
Parmi certaines activités que CAAP-TUJITEGEMEE a réalisées avec son partenaire PAM (Programme Alimentaire Mondial), figure une formation sur l’entrepreneuriat agricole. Grace MABRUKI, Responsable de l’UOP TULIBAUMA en territoire de NYIRAGONGO, nous a récemment partagé son témoignage.
Le BCECO (Bureau Central de Coordination) a procédé en date du 15 août, à la réception technique de l’Ecole primaire KASHOPFU 2. C’est après plusieurs difficultés, notamment la guerre et des catastrophiques que ces travaux sont réalisés en territoire de MASISI dans la province du Nord-Kivu.
Ces infrastructures dont 6 salles de classe, une salle polyvalente, un bloc administratif et un bloc latrines, ont été réalisées dans le cadre du programme de développement local de 145 Territoires. La série d’activités de remise technique des autres chantiers se poursuit tout le mois d’août.
CAAP-TUJITEGEMEE, exécute dans le PDL 145T, quatorze projets en territoire de MASISI dont 9 écoles et 5 centres de santé.
Ouverture à Goma, ce 5 mai 2023, de l’atelier sur la compréhension du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement communautaire et Stabilisation( PDDRCS) et sa stratégie nationale au profit des agents de l’ONG CAAP-TUJITEGEMEE ainsi que d’autres acteurs humanitaires.
Pendant deux jours, jusqu’au six mai, ce cadre d’échange va renforcer la compréhension des 5 piliers du P-DDRCS et du travail du CAAP-TUJITEGEMEE dans l’accompagnement des ex-combattants en vue de leur réintégration dans la communauté.
Dans un contexte particulier de crise sécuritaire en province du Nord-Kivu suite à la résurgence du M23, plusieurs jeunes ont pris des armes et les multiples cas de violation des droits humains sont enregistrés dans des zones d’intervention du CAAP-TUJITEGEMEE dans l’Est du pays.
En effet, CAAP-TUJITEGEMEE est expérimenté depuis plus de 10 ans dans l’autonomisation économique et la réinsertion sociale de jeunes ex-combattants dans les entités en conflits armés au Nord-Kivu.
Grâce à la nouvelle approche du P-DDRCS, l’ONG natioanle basée à Goma veut adapter ses actions pour des résultats plus concrets.
C’est dans cette optique que CAAP-T a conjointement organisé du 5 au 6 mai un atelier inclusif et participatif afin de mieux orienter ses actions pour une paix durable dans la partie orientale de la RDC pouvant faciliter les projets de développement et de lutte contre la pauvreté.
Pour relever les inégalités sur le P-DDRCS et évaluer l’expérience de CAAP-T, le coordonnateur national du programme a fait une présentation de la stratégie et son originalité qui ne se base plus uniquement sur les combattants. Désormais, la communauté d’accueil de démobilisés est au centre du programme.
Cette démarche entend marier les besoins de l’ex combattant aux attentes de sa famille d’accueil et à la perception de la communauté pour établir un équilibre favorisant l’adaptation, l’acceptation et la cohésion sociale.
Tout par la communauté, pour la communauté et dans la communauté, c’est le schéma analogique qui constitue le nouveau paradigme du P-DDRCS.
CAAP-TUJITEGEE va, à coup sûr, tirer profit de cet échange d’expérience pour adapter ses actions en faveur des ex-combattants, leurs ménages, familles d’accueil et communauté.
Olivier BYAMUNGU, secrétaire exécutif a dans son allocution souligné le défi lié à l’intégration, l’autonomisation et l’acceptation des anciens combattants dans la communauté.
À l’issue des travaux prévus, le partage d’expériences entre les parties prenantes et les recommandations qui vont en découler, CAAP-TUJITEGEMEE et le P-DDRCS vont asseoir un cadre de partenariat compact pour l’intérêt général de la communauté.